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Impact du COVID-19: les données de recherche du CCEA confirment que les PME autochtones sont les plus vulnérables

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Impact du COVID-19:
Les données de recherche du CCEA confirment que les PME autochtones sont les plus vulnérables

Toronto, ON - 25 mars 2020 - Tout au long de la recherche du CCEA sur l'entrepreneuriat autochtone, les entreprises autochtones identifient constamment le manque d'accès au financement comme un obstacle majeur au développement et à la croissance des entreprises. Parmi les autres obstacles et défis uniques, mentionnons l'éloignement, le manque d'infrastructures adéquates, un accès Internet peu fiable, le manque d'antécédents de crédit, une valeur nette personnelle limitée, les obstacles au développement des affaires imposés par la Loi sur les Indiens, entre autres.

Le vendredi 20 mars, Tabatha Bull, récemment nommée présidente et chef de la direction du Conseil canadien pour les affaires autochtones (CCAB), ainsi que cinq autres organisations autochtones de premier plan au Canada, l'Association des agents financiers autochtones (AFOA), Conseil pour l'avancement du développement autochtone Les officiers (CANDO), Indigenous Works, la National Aboriginal Capital Corporations Association (NACCA) et la National Aboriginal Trust Officers Association (NATOA), ont envoyé une lettre au premier ministre, aux principaux ministres et au comité du cabinet sur le COVID-19 pour demander instamment une politique qui tient compte des liquidités ciblées et du financement provisoire pour les entreprises autochtones, en particulier les PME.

Les données du CCEA démontrent que plus de 99% des entreprises autochtones sont des PME. *

«Comprendre les obstacles existants auxquels les entreprises autochtones sont déjà confrontées, y compris le manque d'accès au financement, signifie que le gouvernement et les entreprises doivent travailler en collaboration et se concentrer davantage sur ce qui doit être fait pour aider les plus vulnérables», a déclaré M. Bull. «Nous appuyons l'initiative du gouvernement de fournir du financement par l'intermédiaire de Développement des entreprises Canada et d'Exportation et développement Canada et demandons que le gouvernement fournisse également du financement par l'intermédiaire d'institutions autochtones établies et directement aux entreprises autochtones.

Mme Bull et d'autres sont d'accord avec la déclaration que l'honorable Perrin Beatty a exprimée dans une lettre récente à l'honorable Chrystia Freeland,

«… De nombreuses entreprises canadiennes subissent actuellement cet impact et si le COVID-19 continue de se répandre dans tout le Canada, les dommages à notre économie seront considérables. En particulier, nos entreprises les plus vulnérables - les PME - risquent d’être les plus durement touchées si elles ne sont pas préparées. »

La Fédération canadienne des entreprises indépendantes (CFID) a indiqué que 25% des PME ne survivront pas à une période de fermeture de 30 jours ou plus sans un certain niveau de soutien de relance. L'aide financière pour soutenir les PME pendant cette période doit respecter le fait que les entreprises autochtones ont des défis uniques, notamment l'accès aux institutions financières traditionnelles.

Les bénéfices non répartis et l'épargne personnelle sont la principale source de financement des entreprises autochtones privées déclarées. La principale source de financement des entreprises autochtones appartenant à la communauté, généralement des organisations plus grandes et plus complexes, a tendance à être les revenus autonomes ou les revenus des sociétés de développement économique autochtones (AEDC), suivis des prêts commerciaux / marges de crédit d'une institution financière. En 2018, seul un tiers (30%) des entreprises interrogées déclarent compter principalement sur des prêts aux entreprises ou des marges de crédit auprès d'un prêteur traditionnel.

Les données du rapport du CCEA sur les PME exportatrices appartenant à des Autochtones indiquent qu'environ 34.3% ont de 1 à 4 employés (micro-taille). La plupart (46.0 pour cent) ont de 5 à 19 employés (de petite taille). Un autre 15.9 pour cent ont de 20 à 99 employés (de petite taille), et le reste (3.8 pour cent) ont entre 100 et 499 employés (de taille moyenne). Environ un tiers des PME identifiées par le CCEA sont situées dans des réserves.

Au cours de cette période sans précédent et difficile, le CCEA soutient le gouvernement et les entreprises avec une recherche solide pour aider à répondre aux besoins uniques des entreprises autochtones au Canada et pour s'assurer que les programmes de soutien et le financement sont fournis directement à ces entreprises vulnérables. Le CCEA élabore également des programmes et des outils pour aider ses membres à adapter leur entreprise pendant la pandémie.

* Une version antérieure indiquait que plus de 60% des entreprises autochtones sont des PME. En fait, 99% des entreprises autochtones sont des PME.

À propos du Conseil canadien pour les entreprises autochtones

Le Conseil canadien pour le commerce autochtone (CCAB) s'est engagé à assurer la pleine participation des peuples autochtones à l'économie du Canada. Association nationale et non partisane, le CCEA offre des connaissances, des ressources et des programmes aux entreprises autochtones et non-autochtones qui favorisent les débouchés économiques pour les peuples autochtones et les entreprises partout au Canada. Pour plus d'informations, visitez www.ccab.com.

 

Pour les demandes des médias, contactez: 

Amandine Charles
Associée principale, Communications
Conseil canadien pour l'entreprise autochtone
acharles@ccab.com | téléphone : 647-289-2753